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Brakeless is a cautionary tale of what happens when punctuality, protocol, and efficiency are taken to the extreme.On Monday, April 25th 2005, a West Japan Railway (West JR) commuter train crashed into an apartment building and killed 107 people when a driver tried to catch up with an 80-second delay. Just what pressures made the driver risk so much for such a minimal delay? Was this accident simply the result of human or mechanical failure, or the failure of society in a larger sense? MORE Piecing together personal accounts of those affected by the train crash, Brakeless poses a question for a culture that equates speed with progress. It examines the way in which the characteristics that are usually considered national virtues may have become more of a danger to the people of Japan.The film revisits the train journey, in part through the use of animation, and follows the aftermath through the eyes of the survivors. The crash is examined in light of the historical and economic development in post-war Japan, a country that rose from the ashes to become a smash economic success worldwide.

But its rapid modernization may have come with a price, and Brakeless shows the side effects of privatization and the phenomena coined as the “Japanese disease” by writer Kunio Yanagida, who argues that the train wreck epitomizes an economic malaise he observes has been happening widely in post-bubble Japan.Director Kyoko Miyake’s film shows how the impact of this disaster sent shock waves that still resonate years later. The FilmmakerKyoko Miyake, DirectorMiyake’s first feature-length documentary, My Atomic Aunt (a.k.a. Beyond the Wave / Meine Tante aus Fukushima) was supported by 7 broadcasters and numerous grants including BBC, NHK, WDR, and Sundance and has been screened and broadcast in many countries. Brakeless is her second film, and was a co-production with BBC Storyville, ITVS, NHK, IKON, and DR.Several short documentaries Miyake directed have been shown at festivals internationally including Berlin, London, Sydney, and SilverDocs. Hackney Lullabies won the Berlin Today Award 2011 at the Berlin Film Festival.

Mrs. Birks’ Sunday Roast, commissioned through Film London, has been added to the British Film Institute’s National Archive collection, and enjoyed a successful 2-week run at the IFC Center New York in summer 2011.
sushi grade fish shreveportMiyake has been selected for the prestigious Berlinale Talent Campus, Japanese government’s Art Grant, Talent Campus Tokyo, Crossing Borders, and Pola Art Foundation Grant.
sushi hong kong kenjoLa 33e édition des Rendez-vous du cinéma québécois s’est achevée samedi avec la présentation, en première canadienne, de Chorus, sixième long-métrage du réalisateur François Delisle.
ichiban sushi menu courtenay bcL’équipe du film, incluant les acteurs principaux Sébastien Ricard, Fanny Mallette et Pierre Curzi, a foulé le «tapis bleu», quelques minutes avant la projection, en début de soirée, au Cinéma Cinéplex Odéon Quartier Latin.
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Chorus est une œuvre «sombre à priori, mais pleine de vie a posteriori», aux dires de son créateur, François Delisle. Sébastien Ricard et Fanny Mallette y incarnent Christophe et Irène, qui formaient jadis un couple, lequel s’est séparé après la disparition de son fils de 8 ans. Depuis, Christophe s’est exilé au Mexique, où il mène une vie d’errance, incapable de conserver un boulot, tandis qu’Irène se consacre à sa carrière d’alto dans un chœur de musique ancienne.
sushi grade fish murrieta» Visionnez la bande-annonce de Chorus ici.
sushi grade fish concord nhUne décennie après leur rupture, on leur apprend que les restes humains de leur garçon ont été trouvés, que le meurtrier a avoué son crime. S’ensuit alors le processus d’identification à la morgue, les funérailles, mais surtout, les retrouvailles entre le père et la mère et les moments de deuil, de transition et de passage vers la lumière.

Le titre, Chorus, réfère à la musique, très à l’avant-plan dans le propos et dans la vie d’Irène, mais aussi au cœur qui bat, aux mouvements d’ouverture et de fermeture qui rythment toute la structure, aux images en noir et blanc. «Mon désir était d’approcher le sentiment de la perte, a expliqué François Delisle. Montrer ce que le fait de perdre des choses peut nous donner, davantage que ce que ça peut nous enlever. À partir de là, j’ai pensé à un couple qui perd son enfant, et qui traverse cette étape ensemble, des années plus tard.»«Pour donner une certaine distance, pour que les choses se soient déposées, à un certain point. Parce que je crois qu’il n’y a rien de déposé, quand ça arrive. De là est venu le prétexte pour parler de réconciliation, de consolation, pour pousser les personnages vers l’avant. C’est un film qui laisse beaucoup de place au spectateur, qui peut lui-même se projeter dans ce questionnement, mais je n’ai voulu donner aucune réponse, ce n’est pas un film à thèse.»

«C’est presque initiatique, comme film, a indiqué Fanny Mallette. Il faut accepter de traverser certaines épreuves avec les personnages, de les accompagner là-dedans. C’est une histoire d’une grande lumière, d’une grande beauté, malgré la dureté de son sujet. C’est une quête de rédemption. Comment continue-t-on à vivre, quand on vit un deuil?»Fanny Mallette et Sébastien Ricard sont tous deux parents ; Fanny est maman de trois enfants et Sébastien, papa de deux. Difficile, dans pareil contexte, de ne pas songer à sa propre réalité lorsqu’on plonge dans une mise en scène comme celle de Chorus. «Le fait d’être mère aidait la comédienne, parce que je sais d’où ça part, a expliqué Fanny Mallette, qui avait aussi joué les mères éplorées dans le drame Les sept jours du Talion. Je n’ai pas perdu d’enfant mais, dès qu’un bébé vient au monde, on vit avec cette peur, on y pense. On imagine tous les possibles. Je pouvais donc avoir de l’empathie et savoir d’où part cette douleur…

Je me suis posé la question, au départ, si je devais puiser dans mon bagage à moi ou si j’inventais un personnage, et ça s’est vite imposé. Je ne peux pas faire abstraction du fait que je suis mère de trois enfants, et trois garçons, en plus!»«La disparition d’un enfant, c’est un scénario épouvantable, a pour sa part commenté Sébastien Ricard. C’est la pire affaire qui puisse arriver, j’imagine! Donc, ce n’est pas difficile de s’imaginer des choses, mais on essaie de ne pas trop y penser. Mais, oui, ça va jouer dans ces zones…»Fanny et Sébastien se connaissaient de longue date lorsqu’ils ont échangé leurs premières répliques sur le plateau de Chorus. Cette collaboration revêtait pour eux un caractère joliment émouvant. «On a fait l’École nationale de théâtre ensemble entre 1994 et 1998, a noté Sébastien Ricard. On était dans la même classe et, depuis, on n’avait jamais joué ensemble, ce qui est assez étrange, parce que le milieu n’est pas si grand.